A la distance où se trouve le tireur, et avec larme quil utilise, le titane résiste (mais tremble bien plus que le vibranium, évidemment). Une vidéo en slow motion et bien what the fuck comme on en trouve parfois sur le net (quand des...
En raison de la spirale inflationniste, les entreprises ne fixent plus les prix des produits en fonction du coût de production, mais par rapport à ce qu'elles estiment qu'il faudra dépenser pour les produire de nouveaux à l'avenir, relançant ainsi le processus inflationniste [ 3]. Pour y répondre, le gouvernement a renforcé le contrôle des prix dans le pays — limitant à 30% les marges autorisées —, ce qui a conduit au développement d'un marché noir important, notamment pour les devises étrangères. En décembre 2017, en réaction à la crise et aux sanctions économiques internationales, le gouvernement annonce la création d'une crypto-monnaie, le petro, dont le cours dépend du pétrole, du gaz, de l'or et du diamant [ 2]. Sanctions économiques des États-Unis [ modifier | modifier le code] À partir de 2017, les sanctions économiques des États-Unis interdisent presque complètement au Venezuela l'accès aux marchés financiers internationaux [ 2]. Pour l'ancien rapporteur indépendant auprès des Nations unies Alfred de Zayas, les sanctions américaines relèvent de « crimes contre l'humanité » puisqu'elle détériorent sensiblement la sécurité alimentaire et le système sanitaire du pays [ 4].
La situation ne va pas en s'arrangeant. Malgré de récentes réformes, le FMI, table sur une hyperinflation de 10. 000. 000% pour 2019. • Pénurie des produits de première nécessité Cette inflation galopante rend le quotidien des Vénézuéliens très difficile. Chaque jour, ils peinent davantage à se nourrir et à se soigner. «Les produits d'hygiène, le savon, la lessive ne sont également plus disponibles, selon Christopher Dembik. Ceux qui ont de la famille à l'étranger achètent sur le marché noir, avec des dollars». Résultat, des maladies «oubliées» telles que la rougeole et la diphtérie ont fait leur retour, car les populations pauvres ne peuvent plus se procurer de vaccins. Et ceux qui le peuvent fuient en masse le pays. Selon l'ONU, quelque trois millions de Vénézuéliens vivent désormais à l'étranger, dont au moins 2, 3 millions ont quitté le Venezuela depuis 2015. La majorité d'entre eux se rendent en Colombie et au Pérou. Quelles réactions en Amérique Latine face à la crise au Venezuela?
Le PIB a été multiplié par cinq entre 1999 et 2014, passant de 98 milliards à 482 milliards de dollars [ 2]. La crise économique de 2008 et l'effondrement soudain du cours des matières premières ont conduit à une faible croissance et une forte inflation. La forte inflation (30, 9% en 2008) a affecté la population durant cette période, mais le maintien des cours du pétrole et des volumes d'exportation ont permis à l'économie de se maintenir. Politique gouvernementale [ modifier | modifier le code] Le président Nicolás Maduro est très critiqué pour ses décisions économiques. Il maintient notamment une politique de contrôle des changes, qui impose une parité du bolivar (la monnaie vénézuélienne) face au dollar; des hommes d'affaires ont ainsi pu acheter des dollars à un prix très inférieur à leur valeur réelle, provoquant une importante fuite des capitaux. En outre, l'État a continué de rembourser scrupuleusement ses créanciers plutôt que d'engager une renégociation des termes de la dette; entre 2014 et 2017, le pays a ainsi dépensé près de 72 milliards de dollars en remboursement de dette plutôt que d'investir dans la diversification de l'économie [ 2].
Notation financière [ modifier | modifier le code] Selon la plupart des agences de notation, au début de 2013, les notations de crédit du Venezuela ont été revues à la baisse en "obligations à risque" ou en dessous de la catégorie "investment grade" avec des perspectives négatives. Dans un peu plus d'une année, Standard & Poor's a dégradé trois fois la cote de crédit du Venezuela; de B+ à B en juin 2013 [ 14], B à B- en décembre 2013 et de B- à CCC+ en septembre 2014. Fitch Ratings a abaissé chacune des notations de crédit du Venezuela de B + à B. En décembre 2013, Moody's Investors a également rétrogradé à Caa1, les notations (B1) et les devises (B2). Les raisons expliquées pour les changements de notation étant la forte augmentation de l'effondrement économique et financier, en raison de la politique du gouvernement vénézuélien et d'un taux d'inflation "hors de contrôle". Références [ modifier | modifier le code] ↑ a b et c (en) « The Chávez Administration at 10 Years: The Economy and Social Indicators », sur ↑ a b c et d Temir Porras Ponceleón, « Pour sortir de l'impasse au Venezuela », Le Monde diplomatique, 1 er novembre 2018 ( lire en ligne) ↑ Erreur de référence: Balise incorrecte: aucun texte n'a été fourni pour les références nommées:22 ↑ Julia Buxton, « Où va l'opposition à Nicolás Maduro?
Certains quartiers sont alimentés de façon échelonnée. • Une corruption endémique La crise que traverse le Venezuela trouve aussi ses racines dans un système où la corruption est quasiment institutionnalisée. En arrivant au pouvoir en 2013, Nicolas Maduro, le successeur de Chavez, a laissé le contrôle de l'économie et de la compagnie pétrolière nationale PDVSA aux généraux. «Au lieu de s'améliorer, la situation s'est aggravée. Inexpérimentés, les généraux ont accéléré la chute de PDVSA» et donc de l'économie du pays fortement dépendante de cette compagnie, explique Christopher Dembik. La corruption a été notamment mise à jour à travers le scandale d'évasion fiscale des Panama Papers et le scandale Odebrecht, ce géant brésilien du BTP, qui pour obtenir de lucratifs contrats de construction, a généreusement distribué des pots-de-vin aux dirigeants d'Amérique Latine, dont Chavez. Venezuela: faut-il s'en mêler? - Regarder sur Figaro Live
L'analyse de Renée Fregosi - Regarder sur Figaro Live • Une rente pétrolière mal exploitée Le pays possède les plus importantes réserves de pétrole du monde. La dépendance économique du pays à cette ressource est considérable et s'est même accrue ces dernières années. Aujourd'hui, le pétrole représente plus de 90% des revenus de l'État. Cette manne a permis à l'ancien président Hugo Chavez, décédé en 2013, de financer de colossaux programmes sociaux à coups de millions de pétrodollars, qui ont certes contribué à faire baisser le taux de pauvreté de la population entre 2003 et 2010, mais au détriment de l'entretien des infrastructures pétrolières. Par conséquent, elles sont aujourd'hui en très mauvais état. Autre élément qui explique ce manque d'entretien: «en 2004-2005, Chavez a licencié massivement les ingénieurs de la compagnie pétrolière nationale PDVSA, pour étouffer une grève massive des employés», précise Christopher Dembik. «Aujourd'hui, le Venezuela est obligé de faire raffiner aux États-Unis son pétrole qui est visqueux et doit être traité pour être exploitable.
Par ailleurs, a-t-elle détaillé, "mon bureau continue de recevoir des allégations de traitements cruels, inhumains ou dégradants commis au siège de la direction générale du contre-espionnage militaire à Caracas". >> A lire aussi - Venezuela: comment le pays en est arrivé là (et comment il pourrait s'en sortir) Michelle Bachelet a également dénoncé la poursuite des "détentions arbitraires de dirigeants syndicaux" et fait part de sa préoccupation sur le projet de loi visant à sanctionner les organisations de défense des droits humains qui reçoivent des fonds de l'étranger. Alors que la crise économique et politique se poursuit au Venezuela, "4, 9 millions de personnes ont abandonné le pays", a indiqué la Haut-Commissaire. >> A lire aussi - Crise économique au Venezuela: un enfer quotidien Le chef de l'opposition Juan Guaido a été reconnu comme le président par intérim du Venezuela par Washington ainsi qu'une grande partie de la communauté internationale, après la reconduction du socialiste Nicolas Maduro au pouvoir en 2018 lors d'élections largement dénoncées comme truquées.
», Le Monde diplomatique, mars 2019 ( lire en ligne) ↑ « Senador pide que EEUU termine injerencia en Venezuela y Bolivia »,, 21 décembre 2019 ↑ Clémentine Maligorne, « Crise au Venezuela: comment le pays en est arrivé là », sur Le Figaro, 31 janvier 2019 (consulté le 27 mai 2019). ↑ (en) « IMF predicts 10, 000, 000 percent inflation for Venezuela in 2019 », sur Canal News, 9 octobre 2006 (consulté le 9 octobre 2006) ↑ La crise sans fin à Caracas, Les Échos, 28 juillet 2017.
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