A la distance où se trouve le tireur, et avec larme quil utilise, le titane résiste (mais tremble bien plus que le vibranium, évidemment). Une vidéo en slow motion et bien what the fuck comme on en trouve parfois sur le net (quand des...
On pense que la règle a été imposée dès le départ, dans une vision du prêtre qui, même s'il est marié, est totalement voué à la fonction de l'intercession dans la messe. On considère que les relations conjugales sont incompatibles avec ce don, cette consécration totale du prêtre pour l'Église. Les femmes acceptaient-elles cela? On connaît certains de ces couples? J. : On a de nombreuses traces des difficultés notamment que connaissaient ces couples. Les prêtres mariés et leur femme devaient se « convertir » à la continence. Cela fonctionnait parfois, mais parfois non. L'Église ne voulait pas rompre le lien conjugal, elle demandait donc aux couples de vivre en proximité, mais c'était souvent difficile et parfois des enfants naissaient après l'ordination. Le prêtre était alors démis de ses fonctions, et la femme était bannie. Quand un homme était ordonné prêtre, et plus encore évêque, il demandait à son épouse de s'éloigner de lui. Au fil des siècles, c'est devenu de plus en plus difficile à gérer, il y avait des dynasties sacerdotales, et les pouvoirs religieux et féodal étaient tellement intriqués que l'Église ordonnait des hommes mariés simplement parce qu'ils étaient riches et puissants.
Pour en savoir plus: – Jacques Voisenet, Figure de la virginité ou image de la paillardise: la sexualité du clerc au Moyen Âge, dans Le Clerc au Moyen Âge, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, 1995. – André Vauchez et al., Histoire du christianisme des origines à nos jours, t. V, Desclée, Paris, 1993.
"Le célibat des prêtres était une demande pressante qui a fini par aboutir à une interdiction formelle", synthétise Yves Chiron. Cette interdiction est formulée en 1132 et plus encore en 1139 au moment du deuxième concile de Latran. Mais les premières incitations à ne pas se marier pour les prêtres remontent à bien plus loin. "Le premier concile qui recommande le célibat des prêtres est celui d'Elvire, en Espagne, vers 300", précise l'historien. Aux origines Ces rappels à l'ordre, de plus en plus impérieux au fil du temps, n'empêchent pas certains prêtres d'avoir une vie conjugale. Mais notre spécialiste veut redonner au phénomène ses vraies dimensions, y voyant une pratique minoritaire et complexe. "Qu'appelle-t-on un homme marié à l'époque? Un prêtre qui vit avec une femme, a des relations sexuelles, ou un prêtre qui a reçu le sacrement du mariage, c'est différent. A mon sens, il n'y avait pas d'homme marié selon le sacrement du mariage au Moyen-Âge", pose Yves Chiron qui parle plutôt de "prêtres concubinaires".
La piste est cette fois-ci clairement évoquée, et le débat promet d'être épineux. Lundi, le cardinal Lorenzo Baldisseri présentait le document de travail du synode sur l'Amazonie, qui se tiendra du 6 au 27 octobre prochains à Rome. Un passage du texte trace une perspective atypique, ramenée cependant aux limites de cette seule région du monde: la possibilité d'ordonner des hommes mariés, pères de famille. "Tout en affirmant que le célibat est un don pour l'Église, il est demandé, pour les zones les plus reculées de la région, d'étudier la possibilité d'ordinations sacerdotales d'anciens, de préférence indigènes, respectés et acceptés par leurs communautés, pouvant même avoir une famille établie et stable, afin d'assurer les sacrements qui accompagnent et soutiennent la vie chrétienne", proclame ainsi le texte. Un débat très profondément enraciné Malgré les bornes géographiques posées autour de cet éventuel assouplissement, le document, s'il venait à être voté en l'état dans quatre mois, porterait une petite révolution au sein de l'Église.
C'est pourquoi le mariage des prêtres –que l'on va alors appeler concubinaires– va être assimilé à de la luxure, un péché mortel qui peut mettre en péril la validité des sacrements que les fidèles reçoivent. À partir des années 1070, la papauté affirme ainsi que les prêtres mariés ne peuvent pas délivrer les sacrements. Elle va même durcir sa position, en interdisant à un prêtre de vivre sous le même toit qu'une femme. La sexualité des prêtres: un ressort comique Comme vous pouvez l'imaginer, les prêtres sont loin d'avoir unanimement accepté ce célibat imposé, que ce soit au XI e siècle, mais aussi pendant tout le Moyen Âge et l'époque moderne. Selon les moments et les lieux, la part de prêtres concubinaires peut être particulièrement importante. Les paroissiens l'acceptent plus ou moins, et le plus souvent ferment les yeux. L'Église elle-même sait rester souple, car elle est bien consciente qu'on ne gagne rien à imposer trop violemment de telles normes. On sait ainsi qu'environ 20% des clients des bordels sont des ecclésiastiques, et que cette fréquentation n'est sanctionnée que par une pénitence assez légère.
«Si vous avez une jolie femme ou une jolie fille, ne laissez jamais un clerc entrer chez vous! » Morale d'un fabliau du Moyen Âge Néanmoins, l'Église a bien fait son travail et la sexualité des prêtres devient un sujet de moquerie récurrent. Les prédicateurs le dénoncent en chaire, et cette image revient dans la culture plus populaire, notamment dans les fabliaux, où la figure du prêtre forniquant avec une femme mariée sous le nez de son mari est un des motifs les plus récurrents. Au point qu'un fabliau ( De Gombert et des deux clercs) s'achève par une morale, presque un proverbe: «Si vous avez une jolie femme ou une jolie fille, ne laissez jamais un clerc entrer chez vous! ». Derrière ces moqueries, que se cache-t-il? Sans doute le fait que les laïcs reprochent aux clercs, détenteurs d'une autorité morale bien réelle sur l'ensemble de la population, de transiger avec des règles qu'ils se sont eux-mêmes imposés et, surtout, qu'ils imposent aux autres. Car la morale sexuelle médiévale est rigoureuse, et pèse sur tout le monde.
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