A la distance où se trouve le tireur, et avec larme quil utilise, le titane résiste (mais tremble bien plus que le vibranium, évidemment). Une vidéo en slow motion et bien what the fuck comme on en trouve parfois sur le net (quand des...
Cette femme est présentée comme une entité extraordinaire, comme une « fée » (v. 3). Par ailleurs, ce poème est composé d'alexandrins. Le poème compte quatre strophes. Cette structure est 'classique' mais s'adapte bien dans le cadre d'une œuvre romantique, et d'un amour tout sauf traditionnel. Les vers riment en croisés, et sont supposés expliciter le désir d'union ou de liaison du narrateur avec « Elle ». En outre les allitérations de sons fluides en [s] et [f] sont très fréquentes dans Elle était déchaussée, Elle était décoiffée. Elles miment le mouvement de l'eau dans les roseaux, le sifflement du vent dans les herbes et la nature humide autour d'eux. Le poète invite la jeune fille à venir le rejoindre, il l'attire vers un monde d'amour mais la créature jeune et naïve hésite encore entre la vie sauvage, ou l'amour fou. Son charme et le côté secret qu'elle incarne sont projetés sur l'environnement. Cela rappelle les procédés utilisés par d'autres auteurs, comme dans « Ondine » d'Aloysius BERTRAND, lorsque la sirène tente d'emporter avec elle son amant, au fond des lacs (de nouveau, la présence d'eau symbolise le temps qui passe, c'est un élément favorable au lyrisme).
Ses pieds sont « nus » (v. 2), elle est « folâtre » (v. 11) et ses « cheveux [sont] dans ses yeux » (v. 16). Elle est clairement proche de la nature. La scène est comparable à un tableau sur lequel le poète peint ses sentiments, tout comme le soleil dessine les nuages dans le ciel. Les deux, la femme et le poète, sont en un sens, liés à la nature. En second lieu, la description de la liberté de cette femme et de la nature qui entoure les deux personnages passe par le champ lexical de tout ce qui est sauvage. Sa tenue vestimentaire est incorrecte pour les mœurs de l'époque. Elle a des pieds nus, elle joue dans les herbes, elle s'avance d'un air « effaré ». Ensuite, on a le champ lexical de la nature avec les « arbres » (v. 8), « l'eau » (v. 13) et les « champs » (v. 4). La bordure de la rive est décorée par une végétation particulière: des « joncs » (v. 2), de l' « herbe » (v. 9) et de « grands roseaux verts » (v. 14). Derrière ce paysage humide se cachent des champs et des « bois » dans lesquels vivent des « oiseaux » (v. 12).
le mystère: la jeune fille est désignée par le pronom "elle" et "lui" et aussi par les périphrases "la belle folâtre" et "la belle fille heureuse". Tout ceci la maintient dans l'anonymat et la rend mystérieuse. une nymphe: très vite, le poète crée une correspondance entre la jeune fille et une créature de la mythologie: la nymphe. Ainsi, on retrouve cette jeune fille au bord de l'eau "la rive", on parle de sa nudité "pieds nus" et on insiste sur l'aspect rebelle de la jeune femme "décoiffée". Le côté divin de cette jeune fille est accentué par le mot "fée" et l'expression "je crus voir" qui donne l'impression d'un mirage, d'une hallucination. Hugo parle d'un "regard suprême" c'est-à-dire au-dessus des êtres. Le vers "qui reste à la beauté quand nous en triomphons" renforce cette aspect divin. En effet, l'utilisation du présent de vérité générale et du pronom "nous" qui désigne la collectivité donne l'impression que la jeune femme devient l'incarnation de la beauté, une sorte d'allégorie.
Le « on » du vers 7 se transforme en « nous » au vers suivant. Le passage d'un pronom indéfini à celui d'un pronom personnel pluriel montre à quel point le poète aime rêve de conquérir la jeune fille. Ensuite, l'anaphore d' « Elle » au vers 1, 5, 9 et 10 confère l'importance du personnage féminin. Notons également qu'elle est reprise à chaque début de vers sauf dans l'ultime. La première personne du singulier revient également très souvent. « Je » parle toujours au passé simple, alors qu' « elle » ne s'exprime qu'à l'imparfait (qui est en soi un temps inachevé, tout comme sa beauté qui est éternelle). De plus, dans la deuxième strophe, le poète souhaite attirer l'attention du lecteur sur la puissance des yeux. En créant une répétition autour d'elle et de son regard, cela indique un contraste entre ce que l'on perçoit, ce que l'on ressent et ce que l'on voit. « Elle » [le] regarda de ce « regard suprême » (v. 5). Immédiatement après, le second « regard », nous trouvons un adjectif mélioratif et également hyperbolique: « suprême ».
Sujet: Vous ferez un commentaire du texte suivant. Victor Hugo, les Contemplations, "Elle était déchaussée... " Elle était déchaussée, elle était décoiffée, Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants; Moi qui passais par là, je crus voir une fée, Et je lui dis: Veux-tu t'en venir dans les champs? Elle me regarda de ce regard suprême Qui reste à la beauté quand nous en triomphons, Et je lui dis: Veux-tu, c'est le mois où l'on aime, Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds? Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive; Elle me regarda pour la seconde fois, Et la belle folâtre devint alors pensive. Oh! comme les oiseaux chantaient au fond des bois! Comme l'eau caressait doucement le rivage! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, La belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers., Les contemplations (1855). Commentaire: Le romantisme est le principal mouvement littéraire de la première moitié du XIXème siècle. Ses principaux thèmes sont l'exploration des sentiments et l'amour de la nature et de l'exotisme.
Le fort rythme des deux derniers vers nous fait entendre le bruit des pas de la jeune fille qui s'avance vers le poète "venir à moi". (Citez les passages précis du texte car je ne l'ai pas fait dans cette dernière partie) N'oubliez pas de faire une conclusion dans laquelle vous répondrez à la problématique.
Le romantisme est un mouvement littéraire cherchant à exprimer les sentiments intenses du personnage, à valoriser l'introspection et souvent à démontrer une certaine adoration pour la nature et la vie à l'état sauvage, libre et douloureux. Il naquit dans le courant de la première moitié du XIXème siècle, en France. Victor HUGO fut l'un des écrivains fondateurs de cette tendance. Ce dernier publia de nombreux romans, poèmes et pièces de théâtre. Elle était déchaussée, Elle était décoiffée est un poème romantique, de registre lyrique, à travers lequel le poète décrit la beauté sauvage, vierge et éternelle d'une femme dont il est amoureux, et la compare métaphoriquement à l'environnement naturel qui l'entoure. Tout d'abord, le poète contemple et admire la beauté du personnage. « Elle » (v. 1) est belle, jeune, vive, secrète, et sauvage. Son apparence physique se traduit par le champ lexical de la beauté et de l'éternelle jeunesse. Puis, nous avons aux vers 7 et 8 la preuve d'un désir d'union ou de fusion entre les deux êtres.
Le temps, les saisons et les jours rythment la vie des plantes, ainsi que celle des hommes. Dans ce poème, le beauté surprenante de la femme ne semble pas atteinte par cette inexorable progression d'une entité qu'on ne contrôle pas. La nature voyage à part, et les deux amoureux sont dans une sphère de 'rêve'. L'eau (élément essentiel a la vie) qui coule aux pieds de la fille sauvage rappelle la fuite du temps. Enfin, la notion du secret et de l'imaginaire est clairement imprimée dans ce poème. Le milieu reflète la personnalité de la jeune fille… le poète parle des « arbres profonds » (v. 8) ainsi que du « fond des bois » (v. 12), ce qui fait penser à une cachette. L'environnement est confondu avec le personnage décrit, et devient un outil stylistique que le poète va employer allègrement pour décrire la femme aimée. Finalement, Elle était déchaussée, Elle était décoiffée est un poème romantique, de registre lyrique dans lequel il est question d'une jeune fille à la beauté extraordinaire, de son caractère sauvage, et de la nature qui l'entoure.
Elle me regarda de ce regard suprême Qui reste à la beauté quand nous en triomphons, Et je lui dis: Veux-tu, c'est le mois où l'on aime, Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds? Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive; Elle me regarda pour la seconde fois, Et la belle folâtre alors devint pensive. Oh! comme les oiseaux chantaient au fond des bois! Comme l'eau caressait doucement le rivage! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, La belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. Mont. -l'Am., juin 183... Victor Hugo, " Les Contemplations " Analyse: I) L'image de la séduction L'image de la séduction se résume en un seul mot: "Elle", retrouvé dans les anaphores vers 1, 5, 9 et 10. Qui est-elle? Une jeune fille sauvage mais... peu farouche. 1. Sauvageonne Elle a une toilette et une allure désordonnée, soulignées par les mots "déchaussée" et "décoiffée" que l'on retrouve dans des hémistiches semblables et qui sont repris au vers 16.
Plan de la fiche sur Elle était déchaussée, elle était décoiffée… de Victor Hugo: Biographie de Victor Hugo -> Lien interne: biographie complète de Victor Hugo Victor Hugo est né à Besançon en 1802 et mort à Paris en 1885. Ecrivain français, fils d'un général de l'Empire, il est d'abord un poète classique et monarchique: Odes, 1822. Meilleure incarnation du romantisme en poésie, au théâtre, et par ses romans historiques: Orientales (1829), Hernani (1830), Notre-Dame de Paris (1831). Evolution vers idées libérales et le culte napoléonien. Après échec de "Burgraves" 1843 et la mort de sa fille Léopoldine, Victor Hugo se consacre à la politique (pair en France depuis 1845). Député en 1848. Coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte (Napoléon III) du 2 décembre 1851 > exil à Jersey et à Guernesey. Poèmes satiriques des Châtiments (1853), esprit de révolte, chef de file des républicains. Recueil lyrique des Contemplations (1856), épopée de la Légende des siècles 1859-1883, romans Les misérables 1862... Rentré en France en 1870, personnage honoré et officiel.
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